Jimmy a participé à RobAFIS, il nous raconte ici les deux journées de la compétition.
RobAFIS 2016
Après avoir collaboré des semaines durant avec les élèves du Master Informatique et du Master ISC afin d’établir un dossier d’ingénierie système, pour concevoir et programmer le robot, nous avons donc participé à la finale de la compétition RobAFIS les 6 et 7 décembre 2016 à Toulouse. Voir ici les préparatifs…
Sara et Pascal représentaient les élèves du Master ISC, Baptiste et moi le Master informatique.
Et nous sommes à Toulouse…
Pour cette seconde participation à RobAFIS, nous sommes accueillis par l’École Nationale d’Aviation Civile à Toulouse. Après être arrivé dans les locaux, nous nous installons à notre table et affichons les posters. S’en suit la traditionnelle visite des autres équipes, on fait le tour des différentes tables, on échange un peu sur comment s’est déroulé le projet, etc.
Les audits…
Ensuite, on s’attaque aux audits ! Le premier a pour but de montrer que notre robot répond aux exigences formulées et correspond au robot du dossier d’ingénierie système. Le second quant à lui est un audit de l’IHM, dans lequel on doit démontrer que nos interfaces ont été conçues pour qu’un utilisateur lambda puisse l’utiliser. Ces audits se sont très bien déroulés, et nous avons eu des retours très positifs.
Les runs…
Arrive la phase la plus redoutée, les « runs » : c’est-à-dire 3 missions à réaliser chacune dans un temps imparti.
Dès la première mission, quelque chose ne va pas, le robot agit bizarrement. Nous sommes obligés d’intervenir car il ne détecte pas qu’il a tourné suffisamment, on pense alors à un problème au niveau du gyroscope. On continue la mission (petite pénalité en prime) et lors de la dépose de balise au sol, le mécanisme d’éjection se bloque. Nous sommes obligés d’intervenir à nouveau. Fin de la première mission, je demande s’il est possible de faire un test du gyroscope (moyennant une pénalité assez importante, mais si ça permet d’éviter le problème dans le futur, ça vaut le coup). Le gyroscope marche bien, soit, alors on continue avec.
Lors de la seconde mission, le suivi de ligne s’effectue convenablement. Arrivé à la télé opération, Baptiste guide le robot, se met en face de la zone à baliser, et le problème d’éjection persiste. On respire un grand coup, on demande une intervention (pénalité++) et la mission reprend. Le robot arrive devant la deuxième zone à baliser, et là, encore le problème d’éjection. On redemande une intervention (pénalité++) et la mission reprend. Durant la phase de retour, le robot décide de ne plus obéir à notre pilote et trace tout droit en dehors du terrain. Très très très calme intérieurement, je demande à nouveau une intervention (pénalité++) et remet le robot sur la piste. On termine la seconde mission.
On attaque ensuite la troisième mission, au lancement du robot, le capteur de couleur ne démarre pas, le robot est dans les choux. On demande (pour changer) une intervention (pénalité++) et c’est reparti. Arrive ensuite la très attendue dépose de balise, aucun changement (pénalité++), le dépôt de la seconde balise, même résultat (pénalité++) et miracle, la dernière balise se dépose ! Baptiste ramène le robot dans la zone, et c’est la fin de la troisième mission.
Présentation des bilans de nos missions
Le lendemain, nous devons faire une présentation expliquant comment s’est déroulé le projet, les facteurs d’échecs et de réussite. Encore une fois, notre présentation est très appréciée. Notre remise en question et la proposition d’une alternative fonctionnelle pour l’éjection de balise a plu.
On sait d’ores et déjà qu’on est loin dans le classement. Malgré tout, le travail de toute l’équipe est récompensé par un dossier qui arrive en deuxième position et une très bonne performance au niveau des audits. Seule la phase de démonstration n’a pas su convaincre.
Et c’est déjà fini !
La bonne ambiance dans l’équipe, et l’investissement personnel de chacun fait rapidement oublier les quelques points noirs dus au déroulement de la compétition. C’était tout de même une très bonne expérience, elle serait à refaire je la referais sans hésiter.
Et je tiens a remercier Mme Marangé, M Aubry et M Sokolov, sans qui cette histoire n’existerait pas.
Jimmy.